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Le Vignoble

Exploité depuis 1648 et 10 générations par la même famille, le Château Bel Air fait partie du paysage de Sainte Croix du Mont. Sa situation géographique, ses particularités climatiques ont toujours demandé aux femmes et aux hommes qui en ont eu la charge la plus grande attention.

Le Vignoble du Château Bel Air couvre 12 hectares situés sur les côteaux de Sainte-Croix-du-Mont exposés sud-sud-est. Il produit des vins liquoreux de cette appellation confidentielle. Mais ce terroir calcaire à fort potentiel qualitatif permet également de produire des vins blancs secs de grande expression qui savent réunir minéralité et élégance. Les rouges et rosés ne sont pas en reste avec un profil gourmand et fruité.

Conscients du renouveau qui s’opérait dans le bordelais, nous cherchions depuis quelques années un vignoble chargé d’histoire à taille humaine. Quand nous avons visité le Château en 2021, nous sommes immédiatement tombés sous le charme. Jean-Guy souhaitant soutenir le passage de témoin vers la jeune génération nous n’avons pas hésité à reprendre le flambeau avec Clémence.

Clémence M

Clémence M

En 2021, âgée de 26 ans, Clémence, ingénieur agronome et œnologue rejoint la propriété. Elle est en charge de la production, allant du soin de la vigne jusqu’à la responsabilité des vinifications. Son objectif est clair : exprimer dans ses vins toutes les typicités de nos terroirs. Sa vision moderne nous porte vers une viticulture plus respectueuse de l’environnement. Cela passe par un désherbage mécanique, l’enherbement sous les rangs, des vinifications en réduction de soufre, l’utilisation de barriques en acacias et de levures indigènes. Ces pratiques responsables ne sont que quelques illustrations parmi tant d’autres. Toutes ses convictions nous permettent d’avancer, de nous améliorer sans cesse en direction du meilleur.

Jean-Guy MÉRIC

Jean-Guy MÉRIC

Dès son plus jeune âge, Jean-Guy Méric a été mis dans les pas de son père. Avant même de savoir parler et de comprendre le sens de tout ce qu’il voyait, il a parcouru le Domaine main dans la main avec lui. En grandissant, les vignes et les chais sont vite devenus des champs d’exploration et de découvertes au rythme de saisons. Autant que cela se pouvait dans les temps libres de la scolarité, il a accompagné les hommes et les femmes qui, sur cette terre, vaquaient à leur métier et lui en ont appris les gestes séculaires.

L’appellation Saint-Croix-du-Mont

Un peu d’histoire

A ses débuts, la propriété s’appelait Vilatte (diminutif du latin villa). Elle fait actuellement partie des plus anciennes propriétés du vignoble de Sainte-Croix-du-Mont. Depuis 1648, dix générations de la même famille s’y sont succédées en exploitant ce terroir si prometteur. L’Aquitaine est depuis longtemps une terre pétrie par l’artisanat. Sans avoir à évoquer les anciennes peuplades qui s’y étaient déjà établies dans des temps très anciens, on sait que les Romains avaient très tôt colonisé la région bordelaise. C’est grâce à eux que les premières villas furent édifiées, ils y introduisirent la vigne, cultivée jusque-là en Narbonnaise et en Italie. Une villa romaine du IIème siècle avec ses thermes et de belles mosaïques témoignent de cette époque. Elle est dans un état de conservation remarquable et peut se visiter dans la commune voisine de Loupiac.

A la suite de l’occupation romaine, qui s’étendit jusqu’au IIe siècle de notre ère, cette terre riche devint rapidement l’objet de convoitises et de rivalités. On ne compte plus les conquêtes et les invasions qu’elle connut pendant plusieurs siècles. Au XIIe siècle, l’Aquitaine échappe à la France avec le divorce d’Aliénor d’Aquitaine qui apporte son duché en dot au roi d’Angleterre, son nouveau mari.

L’Aquitaine restera sous domination anglaise jusqu’au milieu du XVe siècle. Partie de cet immense duché, le terroir du Sainte-Croix-du-Mont, qui se situe dans ce que l’on appelle l’Entre-Deux-Mers, produit déjà sur ses coteaux et collines d’excellents vins très appréciés des Anglais. Ce qui les conduit à le protéger contre les incursions des Français. Une forteresse, le Château de Tastes, y est érigée.

Ce château surveille et protège les marchandises qui circulent sur la Garonne. De 1316 à 1342, le Roi d’Angleterre accorde franchises et privilèges divers sur la vente du vin de la « juridiction de Sainte-Croix-du-Mont ».

Jouissant de ce fait d’une plus large autonomie, l’activité commerciale se développe. Le commerce du vin y prend une part importante. Mais cette période faste est perturbée par les constantes exactions des Français qui jalonnent la reconquête du royaume auquel l’Aquitaine sera finalement réintégrée en 1453. L’activité viticole s’y maintient avec le même bonheur dans les temps qui suivent.

Encore plus d’histoire

Des écrits du XVIe siècle nous apprennent que production et vente du vin prédominent. Henri IV avait appelé des Hollandais pour assécher les marécages.

D’autres compatriotes n’avaient pas tardé à suivre ces pionniers. Intéressés par la production de vin blanc qui servait de base de préparation à leurs alcools nationaux, ils l’exportent puis développent les vignobles de ce type. Ce sont eux qui introduisent une nouvelle technique : le méchage soufré.

On fait brûler dans les barriques vide une mèche imprégnée de soufre puis on y remet le vin. La fermentation est arrêtée et les sucres résiduels sont conservés.

Au XVIIe siècle, les bordelais appartenant principalement à la bourgeoisie parlementaire ou commerçante se font édifier sur ce terroir d’élégantes « maisons des champs », entourées de vignes, à la fois lieux de plaisance rurale et domaines vinicoles.

Quelle que soit la légende qui attribue à un chevalier de retour de croisade, la découverte des bienfaits de la pourriture noble sur le raisin, aucun témoignage daté ne vient préciser quand elle fut effectivement reconnue et utilisée.

L’on sait seulement qu’à l’époque il était habituel de vendanger très tardivement ce qui donnait un vin très riche demandant à vieillir plusieurs années en barrique.

On arrive ainsi à la deuxième partie du XIXe siècle où le phylloxera envahit le vignoble de Sainte-Croix-du-Mont. Il eut une action néfaste comme sur nombre de vignobles en France. Heureusement des soins palliatifs furent appliqués avec succès et les dégâts limités.

Le commerce du vin put se maintenir et son acheminement par voie fluviale se perpétuait. Aujourd’hui le Sainte-Croix-du-Mont est toujours aussi apprécié et des institutions syndicales se chargent d’assurer la défense de son appellation et sa promotion.

Le Château Bel Air est membre des Vignerons Indépendants depuis de nombreuses années. Ce regroupement de vigneronnes et de vignerons nous permet, au travers d’une charte et d’un réseau efficace, de nous soutenir au quotidien. Nous sommes présents dans de nombreux salons que vous pourrez retrouver dans notre fil d’actualité.

Selon cette Charte des Vignerons Indépendants, chaque vigneron :

Respecte
son terroir

Travaille
sa vigne

Récolte
son raisin

Vinifie et
élève
son vin

Met en bouteille
sa production
dans sa cave

Commercialise
ses produits

Se perfectionne
dans le respect
de la tradition

Accueille, conseille
la dégustation et prend
plaisir à présenter
le fruit de son travail

et de sa culture

Le logo Vigneron Indépendant est le signe d’une exigence, l’emblème d’une viticulture indépendante, riche de la diversité des terroirs, des climats, de savoir-faire, d’hommes et de femmes. Ce logo apposé sur une bouteille, c’est pour vous le gage d’un vin élaboré par un vigneron indépendant. Pour nous, c’est l’emblème de notre engagement dans les 13 points de la charte du vigneron Indépendant.

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